top of page

Compte-rendu de mi-parcours

  • 9 juil. 2018
  • 2 min de lecture

Dès notre sélection pour le projet, le personnel de SUCO nous avait conditionné(e)s à ne pas avoir d’attentes précises quant au projet et aux activités qui seraient effectuées durant notre stage. D’autant plus que nous serions dans une communauté qui n’avait jamais accueilli de stagiaires du programme Québec sans frontières. Toutefois, l’enthousiasme évident du partenaire a facilité notre intégration. Comme il a été souligné dans un article précédent, IDMA nous invita, dès les premiers jours de notre arrivée, à participer à une récolte de déchets agricoles chimiques et de déchets recyclables ayant pour objectif de sensibiliser sa communauté. Dans la même lancée, nous avons également été invité(e)s à participer à un concours d’affiches, effectué par l’Institut d’éducation supérieur technologique professionnel de Pacarán, faites de matières réutilisées. Nous étions très fiers et fières de notre œuvre, jusqu’au moment où nous avons aperçu les affiches de nos compétiteurs et compétitrices... À ce moment, nous savions que nous n’étions pas de taille en comparaison à ces magnifiques maquettes géantes


Bien que la nouveauté déclencha un petit choc culturel, il nous fallu peu de temps pour estimer la valeur de ce joli village entouré de montagnes désertiques où serpente la rivière qui nous abreuve. Nous étions donc très enthousiastes à l’idée de commencer le travail. À notre grande surprise, nous avons constaté que le projet était déjà entamé. En effet, des actions concrètes avaient été entreprises dans trois écoles par Elizabeth Huamani, l’agronome responsable du projet pour IDMA, pour l’aménagement des potagers biologiques.


Les deux premières semaines du stage étaient surtout destinées à l’adaptation à notre milieu, à la planification des activités que nous présenterions dans les classes, ainsi qu’à la mise en place de l’un des jardins. Puisque nous avons quatre écoles à visiter, nous avons décidé de nous diviser en deux sous-groupes pour pouvoir réaliser des ateliers dans le plus de classes possible. Une fois la logistique et la planification terminées, nous avons commencé notre première semaine d’activités. Le premier atelier consistait à expliquer l’importance et les bénéfices d’avoir un potager biologique, ainsi qu’à présenter les principes de base de l’implantation d’un potager et de son entretien. Dans cette même activité, nous avons utilisé des bouteilles de plastique pour faire des pots dans lesquels les élèves ont pu semer un légume de leur choix. Ainsi, la première semaine d’ateliers fut divertissante et forte en adaptation. Nous apprenions à connaître nos groupes et à nous acclimater au fonctionnement des écoles.


Lors de la deuxième semaine, nous savions davantage à quoi nous attendre lors de la préparation de nos activités, qui fut plus spécifique pour chacune de nos classes. Le deuxième atelier portait sur l’importance du compost et sur les étapes de sa mise en place. Nous avons également expliqué les différences entre la fertilisation chimique et biologique. Dans l’optique de rendre la théorie plus dynamique, nous avons préparé des courses à relais ou des questionnaires compétitifs. En somme, leur motivation et leur ouverture d’esprit nous encouragent à continuer dans cette direction.


Malika



 
 
 

Comments


© 2023 par SUR LA ROUTE. Créé avec Wix.com

bottom of page